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Le Pays des Lumières

 

 

Si on s'en allait pour le Pays des Lumières,
Il n'y aurait pas un, ni deux, mais une trentaine de soleils.
On aurait tous une cabane, chacun sa petite rivière,
Chacun son paradis et sa fontaine aux merveilles.

On aurait tous un canapé distributeur de ce qui nous plait
Avec petite copine intégrée, on ne travaillerait jamais.
Tout le monde ferait de la musique et tout le monde improviserait,
Ce serait l'heure de la musique cacophonique après la techno et le reggæ.
On n'aurait plus besoin de drogues pour se dépouiller,
Juste un vieux druide avec une belle marmite,
Tout petit, il passerait pour nous y tremper,
On aurait toute la vie pour faire le pitre.

Vaut-il mieux être ? Un baba qui s'marre, un vieux routard,
Un jeune anar, un connard,
Un panard qui pue, une saucisse de Strasbourg,
Un banlieusard,
Un échappé de la dernière,
Un échappé de l'avant dernière, un militaire !
Un mec en imperméable, un gamin inconsolable,
Une poupée avec son portable...

Si on était un peu tout ça, p'tet ben qu'on se comprendrait,
Moi je vois bien le futur comme ça si ça vous plait.
Si on était un peu tout ça, p'tet ben qu'on se comprendrait,
Moi je vois bien le futur comme ça, si on y allait !!!!

Si on s'en allait pour le Pays des Lumières,
Il y aurait dans le ciel des milliers de bulles de savon,
Dans chacune d'elles on y trouverait un mystère,
Une raison de plus pour ne plus se faire de raison.

On n'aurait plus qu'à cligner des yeux pour se déplacer,
Pour faire le ménage on n'aurait qu'à remuer le nez.
Tout le monde serait bizarre mais y aurait plus la télé,
Tout le monde serait amoureux de la sorcière bien aimée !
On n'aurait plus besoin de parents, juste d'une mamie gros mots,
Qui nous laverait les dents tout en jouant du pipeau.
Tout le monde ferait sa politique mais personne ne se verrait
Au Pays des Lumières, chacun voit ce qui lui plait.

Vaut-il mieux être ? Un pur étudiant, un militant, un président, un fainéant
un allumeur de réverbères, un petit vieux amoureux
d'un cocker, un fonctionnaire,
Un technocrate, un vieux pirate,
Un perroquet qui s'gratte,
Une vieille avec son caddie, avec plein de fraises et de sucre,
Une mamie amoureuse d'une mamie...

Si on était un peu tout ça, ce serait un sacré bordel !
Moi je vois bien le présent comme ça, pas de vraie nouvelle.
Si on était un peu tout ça, ce serait une sacrée poubelle
Moi je vois bien la vie comme ça, disséminée, perpétuelle.

 

 

Tartine de beurre

 


Il pensait que la vie était une tartine de beurre,
Qu'il n'y aurait jamais d'ennui pour tous ceux qui croient au bonheur.
Avec un peu de confiture, si y'en a pas, ça c'est trop dur.
Il avait la tête sur les épaules, pourtant il en racontait de drôles,
Un peu de celles qu'on ne retient pas,
Beaucoup de celles qu'on n'oublie pas.
Celle de la poule aux œufs d'or amoureuse du coq qui dort...

Quand ces matous, tous ces oiseaux, vous suivent le diable dans la peau,
Tous ces matous, tous ces oiseaux qui vous écoutent en vous tournant le dos

Il n'avait pas sa langue dans sa poche, pourtant elle était toute proche,
Toujours à parler aux enfants, pour se sentir un peu plus grand.
Avec un peu de leur amour, ça il en faudrait tous les jours.
Il pensait que le rêve était un parfum sur les lèvres,
Une manière de tirer le rideau, sans jamais prendre de repos,
Pour un sommeil de quelques heures, on s'en va au pays des douleurs.

Quand ces matous, tous ces oiseaux, vous suivent le diable dans la peau,
Tous ces matous, tous ces oiseaux qui vous écoutent en vous tournant le dos

C'est en marchant le long du port et sans y faire grande attention,
Qu'il pensa que la mort était le jour du poisson,
Avec tout plein d'arêtes, si y'en a pas ça c'est trop bête !
Mais il a les pieds sur terre, bien qu'il habite en haut d'une tour,
Faut dire qu'il ne manque pas d'air, même s'il ne croit plus à l'amour,
Comme celle qui pose trop de questions, pour des silences qui en disent long

Quand ces matous, tous ces oiseaux, vous suivent le diable dans la peau
Tous ces matous, tous ces oiseaux qui vous écoutent en vous tournant le dos

 

 

Les murs de notre histoire

 


On va droit dans l'mur (bis)
Il y en a qui se posent des questions et à qui personne ne répond.
Pas de passé, pas de futur, il y a un truc qui est sûr, après mûre réflexion, à se masturber le troufignon,
On va droit dans l'mur ! (bis)
Derrière il y a des cochons, en train de se rouler dans le pognon,
Au pays de l'agriculture, il y a un truc qu'est sûr,
Les cochons aiment bien les moutons, les moutons aiment bien les cochons, on va droit dans le mur !

Je vous parle d'un mur en pierre qui sert à construire les maisons,
Un mur couvert de lierre, en quelque sorte une fondation,
Où les fondés de pouvoir jouent leur espoir au poker,
Ils braquent la banque sans le vouloir, réinvestissent dans la misère.
Je vous parle d'un mur d'Histoire, édifié par les plus grands maçons,
Une bonne bande de zonards en train de bosser comme des cons,
Une bétonnière pleine d'espoir pour une plus grande maison,
Une maison close de toute part avec une dame de fer,
Une bétonnière pleine de dollars pour quelques cœurs de pierre.
On va droit dans l'mur ! (bis)
Il reste encore quelques keupons, à appuyer sur le champignon,
Sur la pédale de la voiture, il y un truc qu'est sûr : « en général c'est les Camions », « ouais mais ils roulent a fond !»
On va droit dans l'mur ! (bis)
Main dans la main sans distinction, à abuser du litron,
A se rouler dans les ordures, il y a un truc qu'est sûr : « on va faire la révolution », « eh pépé! faut arrêter la boisson ! »
On va droit dans l'mur ! (bis)

Je vous parle d'un mur d'escalade où il y en a qui s'sont paumés,
Des paumés, des malades qui continuent d'escalader.
Je vous parle d'un sentier balisé à mille lieues de toute habitation,
Une paroi toute abîmée comme le mur des lamentations.
L'Histoire est effritable, pourtant nous recyclons,
Le bon dieu, paix à son âme, Jésus a dit « attention » (attention à la marche et à la télévision !)
On va droit dans l'mur !(bis)
P'têt ben de la 4ème dimension, avec des Schtroumpfs et des « stremons »
Rendons hommage à Epicure il y a un truc qu'est sûr, Barbie est une cochonne, Blanche-Neige est une pochtronne
On va droit dans l'mur ! (bis)
On pourrait faire en sorte de passer par la porte,
Une sorte de vision du futur, ce serait un peu moins sûr, p'têt même qu'on rêverait
Mais bon on ne serait pas obligés. Mais on va droit dans l'mur.

Je vous parle d'un mur en paille avec tout plein d'oreillers,
Avec dessus quelques sommiers et puis un épouvantail,
Avec le Penseur de Rodin, tout nu en train de pioncer,
Avec sa femme de l'autre côté, sans parler du mur de Berlin.
Je vous parle d'un mur d'Histoire, de pierre, de paille, de religion,
Avec quelques graffitis effacés au cours des saisons (NO PASARAN)
Je vous parle d'un mur d'Histoire avec de la poussière d'historien,
Une fois compressé dans une passoire, la nuit tout seul on se sent bien.
Une petite phrase parfois surgit, comme ce qui vient après la pluie
« On va droit dans l'mur ! on va droit dans l'mur ! on va droit dans l'mur ! On va droit dans l'mur ! » Tire: sur le frein à main !

 

 

Drôle d'histoire

 


Une souris sur un trottoir se disait « Ah quelle histoire,
Me voilà bien loin de chez moi dans une région où il y a plein de chats ! »
Dans une ville de voitures, elle se disait « Quelle aventure ! »
Je cours de-ci de-là, je me cache par ci par là
Sous les voitures, dans les égouts elle pensait « Quel dégoût! »

Mais soudain survint une fée, c'était la fée des souris
Elle avait la truffe en gruyère, la queue coiffée d'un bigoudi
Elle lui dit « Pauvre petite, te voilà bien loin de chez toi
Alors puisque tu le mérites, je t'offrirai ce que tu voudras »
« Moi ce que j'aimerais », dit la souris, « c'est vivre dans une crèmerie »
Mais la bonne fée se trompa, et se transforma en chat !

Ah les histoires, on en a tous besoin,
Ça fait travailler la mémoire, ça nous éloigne du quotidien
Racontez, racontez m'sieurs, dames, des blagues et des contes pour enfants
Allez laissez-vous aller m'sieurs, dames, un peu de rêves pour la nuit des temps

Un jour, un gentilhomme, sculpteur de son métier
Alla chercher en personne la plus grande des pierres taillées
Il l'installa dans un champs et mit des draps tout autour
Et puis sa vie durant, il y mit tout son amour.
Plus le temps passait, plus il se tuait à la tâche
Jusqu'au jour où les gens passaient, sans que ça se sache.

Là sur son lit de mort, il appela sa femme
Et lui dit « Toi mon amour va t'en voir sous les rideaux
Pour que je vive encore à travers tes yeux si beaux »

Alors elle y alla et en même temps qu'il rendit l'âme
A la place d'une pierre monumentale elle trouva
Une morale peu ordinaire : un énorme coeur en pierre

Ah les histoires, on en a tous besoin,
Ca fait travailler la mémoire, ça nous éloigne du quotidien

Racontez, racontez m'sieurs, dames !
Surtout celles que vous ne connaissez pas

Celles qu'on invente sont les meilleures m'sieurs, dames !
Tant qu'il y a du rêve et qu'on y croit !

LA DROME
 
Notre histoire commence dans la Drôme 
A quatre petits pas,
Devant une bouteille de rhum, cinq petits pas,
Il avançait tout doucement, dix-huit petits pas,
 Quand il  s’effondra subitement.
Là, dans ses rêves, une femme à mi-nue
 En train de prendre le dessus sur une barquette de fraises,
Lui tout habillé, un peu mécontent, il serre les dents, n’a rien à manger.

Notre histoire continue sur une valse perdue, 3 pas,
Notre homme se relève, se met tout nu, 4 pas,
Il a un grand sourire malicieux, il vient de tomber amoureux!
Là, dans sa tête, un tic tic, une douce musique, qui nous met le coeur en fête,
Une ballade, une valse, un tango, p’têt bien un tout autre mot 
Mais queq’chose dans la symballe.
Notre histoire se poursuit, 1,2,3, sur une grosse envie, 1,2,3,
Une grosse envie de fraises, 1,2,3, encore une histoire de 4,5,6,

Notre histoire commençait dans la Drôme, devant une bouteille de rhum, 
Il avançait tout doucement,
Quatre petits pas, cinq petits pas, dix-huit petits pas,
 Quand il s’effondra subitement.

Là, dans ses rêves, une fausse ingénue 
En tenue d’Eve qu’on ne voit que lorsqu’on a trop bu,
Là, dans ses rêves, un amour perdu,
 Un parfum sur les lèvres, de rhum 
Il ne boira jamais pl
Poubelles blues
 
 
Derrière le camion poubelle, quand je prends l'air et qu'il fait nuit
De levers en couchers de soleil, sous le soleil, la brume sous la pluie,
A force de regarder le ciel, j'ai fini par trouver cette mélodie.
A quel point la Terre est belle, autant que l'Homme est pourri.
Des tampax usagés, les jouets de l'ancien bébé, 
Les meubles de la cave de mémé, de vieux cadeaux de Noël …
Voilà tout ce qu'on peut ramasser, 
Ca ça peut encore aller,
C'est quand même pas le supermarché,
Mais il y a de belles poubelles.

De vieilles charognes putréfiées,
Des bouteilles de gaz prêtes à péter, 
De l'acide, des piles et des briquets,
On ne peut pas dire que ce soit marrant.


Des milliers de vers par matinée, quelques milliards quand c'est l'été,
Quand on ne trouve pas un chat ligoté ou le corps d'un berger allemand.
60-70  tonnes par semaine de gravats, d'emballages et d'ordures,
Sans compter tout ce qui se promène un peu partout dans la nature.

Pour un peu plus de statistiques, sachez que sur 100 maisons,
S’il y en trois qui font le tri, c'est déjà beaucoup dans le Luberon.
Sur cent tonnes d'ordures dites ménagères on trouve 10% de carton,
20% de plastique, 10% de verre, 45% de fer, de bois et de béton
Ah  la tournée de la Motte d'Aigues, c'est  vrai que ça pègue ! Mais c'est sûrement moins pourri que de  travailler  sur Paris 
Derrière le camion poubelle quand je prends l'air et  qu'il fait nuit, je me dis que ça ferait un sacré bordel, si on nous payait pour faire le tri.
De levers en couchers de soleil, on travaillerait à l'infini.On ne vivrait plus dans un parc naturel, on vivrait dans une déchetterie.

Si on devait trier tout ce qu'on est censés recycler,
En l'espace d'une journée, elles seraient bien vides les poubelles.
Ce serait un dur labeur et puis voilà les odeurs,
Et au bout d'une centaine d’heures,
 On ne  pourrait plus   marcher.

On rebaptiserait les rues : Rue de la chiasse, pour le papier cul, Rue du sandwich pour l'allu,
Rue de la panique pour les emballages plastiques,
Et pour les piles de verres, Rue des miroirs à l'envers de tout ce qu'on peut taire à l'intérieur d'un container.
A force de petits riens, on en fabrique du bordel.
Des petits trucs, des vieux machins, des souvenirs à fouttre à la poubelle

De vieilles lettres d'amour, des magazines coquins, l'agenda de l'année dernière, la photo de machin.Un vieux tee-shirt délavé, le tub de l'année passée, la facture du dentier, que des trucs qu'on préfère oublier...
A la tournée de la Tour d'Aigues, c'est vrai que ça pègue ! Mais c'est sûrement moins pourri
 Que de travailler  sur Pertuis.
pour les piles nucléaires, la rue de l'effet de serre, pour les tonnes de gravats, la Rue des gros bras, pour les machins en fer, la bien nommée Tour de Lucifer, pour les morceaux de bois cassés, lieu-dit Robinson Crusoë.  

pour les bouteilles de lait, le paradis des bébés,
pour les vieux lits troués, rue de l'amour retrouvé.Pour les vieilles  couches pleines de litiere, l'allée des pissotieres.
Et pour tout ce que je n’ai pas cité, la rue des objets trouvés.
 
 
.

M’éveiller avec toi

 

M’endormir dans tes bras et entendre les oiseaux

M’éveiller avec toi  même si le temps n’est pas beau

Qu’on avance pas à pas sans tendre le dos

J’irais ou tu voudras avec ou sans sac a dos

 

Je voudrais m’endormir avec toi et faire des câlins comme personne

Je voudrais m’éveiller avec toi et faire des rêves de grandes personnes

 

S’amuser avec toi à se préparer des lendemains

Si l’amour se touche du doigt, allons-y main dans la main

M’éveiller avec toi avec les mains qui se touchent
Le regard et puis la bouche qui font de jolis dessins

 

Je voudrais m’éveiller avec toi et faire des rêves de grandes personnes

Qu’on s’émerveille, qu’on s’abandonne tant qu’on le pourra

J’aimerais réfléchir avec toi, il parait que l’amour se raisonne

On se raisonne, on se pardonne les petits chagrins d’ici bas

 

Faire des rêves d’adultes et voir les choses en grand

Mélanger nos cerveaux, nos sentiments

Faire des rêves d’adultes tout en restant enfants

Se préparer a deux tout simplement

Faire des rêves d’adultes et voir les choses en grand

Mélanger nos cerveaux, nos sentiments

Faire des rêves d’adultes tout en restant enfants

S’éveiller a deux tout simplement

 

 

 

.

Les vérités de la police

 


Les vérités de la police sont elles  bonnes à dire

entre trophée et scandale, il en aura fallu de l’encre

Les vérités de la police sont elles bonnes à écrire

Qui d’Omar Raddad ou des policiers est le plus cancre

La police, parait-il c’est le bras droit de la justice.

Il aurait fallu si vous le permettez choisir un endroit  plus parfumé

 

Car c’est bien utile mais bien souvent ca pue        On la trouve a chaque coin de rue

Quand on en a besoin, elle n’est jamais là      C’est pour ca que la police on l’aime pas

Y a-t-il plus de psychopathes dans les rues qu’il y a vingt ans   

Et combien dans les rangs de la police ?

Il parait que le front national atteint les 20 pourcents 

Combien, de fonctionnaires racistes ?

Abolition de la peine de mort alors qu’il en ait qui violent des enfants

Les souffrances évoluent mais on améliore les traitements

Des peines allant a perpétuité pour avoir falsifier de l’argent

C’est moins long pour  les meurtriers, avec l’argent on ne fait pas de sentiment

 

Les vérités de la police sont elles  bonnes à filmer ?

Quand près de la seine c’est un étranger qu’on assassine

Les vérités de la police sont elles bonnes à chanter ?

Entre bavures et ratonnade, ou est passer Mesrines

(Quand il faisait bon pour un policier de poser

pour la postérité le pied sur la dépouille de sa victime)

 

Car c’est peut être utile mais bien souvent ca pue        On la trouve a chaque coin de rue

Quand on en a besoin, elle n’est jamais là      C’est pour ca que la police on l’aime pas

 

Les vérités de la police, on aimerait les connaitre !

Sans être policier c’est déjà dur d’être honnête !

Les vérités de la police, il y en a tellement, les hommes  évoluent  mais les idées restent

Et La vérité du moins ce qu’il en reste,… on y croit plus vraiment

Avocat, juge et juré, c’est parfois ca la vie d’un policier

Assistante sociale, médiateur de quartier, il en faut bien des bons, gardiens de la paix

Constater une bagnole brulée, enfermer des gars bourrés, c’est ca aussi être policier

Surveiller les rond points pour  mettre des PV, Il en faut des bons et des mauvais

Et combien de mauvais sachant qu’elle recrute, c’est déjà assez dur de trouver un bon ouvrier

Combien sont timides, combien sont des brutes ; les vérités de la polices, on ne les connaitra jamais

Hommage à J.F.K, Coluche, Bérégovoy, le petit Gregory, pour les produits dérivés le petit Nicolas, et pour ses secrets  trop bien gardés le petit prince

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